Notre facilité à arrêter de fumer pourrait être déterminée grâce à nos gênes.

Il se pourrait que nos gênes déterminent de la facilité que l’on a à arrêter de fumer.

Une variation des protéines du cerveau pourrait compliquer la tâche à certaines personnes, si l’on en croit une étude publiée dans la Procédure de l’Académie Britannique des Sciences. Les chercheurs ont identifié un mécanisme qui expliquerait pourquoi certains fumeurs ont une très forte dépendance à la nicotine, ont plus de chances d’observer des symptômes de sevrage, et de rechuter dans le tabagisme. Notre réaction dépendrait du nombre de récepteurs opiacés dans notre cerveau. Ces récepteurs régulent les effets des substances créant une dépendance.

Somme l’a dit Caryn Lerman de l’Université de Pennsylvanie, dans Cosmos magazine « Certains fumeurs ont plus de récepteurs opiacés répondant aux substances chimiques du cerveau, comme les bêta-endorphines que libère la nicotine. Et avoir plus de récepteurs de ce type semble provoquer une plus grande sensation de bien-être sous l’influence de la nicotine. »

Les docteurs recommandent plusieurs solutions pour arrêter de fumer. La plus naturelle est de simplement arrêter de fumer. Cependant, pour plusieurs personnes, arrêter d’un coup est très dur et ils finissent en fin de compte par rechuter. Des livres d’aide personnelle peuvent aider les fumeurs à développer des capacités psychologiques qui peuvent les aider à arrêter de fumer. Une psychothérapie peut aussi s’avérer efficace. Le médicament Champix est parfois prescrit par les médecins pour arrêter de fumer.

Les personnes qui parviennent à arrêter de fumer sont récompensées par d’immenses bénéfices sur leur santé. Elles réduisent leurs risques de développer cancer ou accidents cardio-vasculaire. Elles font aussi des économies, et causeront moins de dégâts sur la santé des gens les entourant.